TERGNIER

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Le "Grand Tergnier" a été formé le 6 décembre 1973 par l'association des communes de Tergnier, Fargniers, Vouël, et Quessy en 1992, qui ont perdu leur autonomie mais gardé une représentation séparée au sein du conseil municipal. Tergnier, autrefois simple hameau dépendant de Vouël et possession des comtes de Vermandois donnée par eux en 1059 au collège des chanoines de Notre-Dame de Chauny, n'est devenu commune qu'en 1800; il a dû son essor aux chemins de fer du Nord. Au début 12ème, le terroir de Fargniers fut donné par Enguerrand Ier et Il de Coucy à l'abbaye bénédictine de Saint-Nicolas-aux-Bois à condition d'y édifier un prieuré qui fut cédé en 1671 à l'abbaye de la Sauve Majeure et dura jusqu'à la Révolution. Il y eut des seigneurs particuliers. Vouël fut longtemps rattaché à la paroisse de Fargniers. Seigneurie unie à celle de Chauny aux mains des Orléans qui l'aliénèrent en 1557; le dernier seigneur avant la Révolution fut le duc d'Aumont. Temple calviniste abattu en 1685 après la Révocation de l'Edit de Nantes. Quessy : propriété dès le 10ème de l'abbaye d'Homblières, puis à partie de 1182 de celle de Saint-Quentin-en-Isle qui l'échangea contre d'autres domaines en 1186 avec l'abbaye de Nogent-sous-Coucy qui y établit un prieuré. La seigneurie appartien d'abord à des seigneurs laïques, puis, à partir du 13ème aux prieurs de Quessy. Les quatre localités complètement détruites en 1917 furent de nouveau bombardées de 1940 à 44 en raison de leur importance stratégique.

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